Le Bonheur dépend de nous

Le Bonheur dépend de nous

Le Bonheur dépend de nous

Nous pouvons choisir de créer des conditions favorables à la joie, au bien-être et au bonheur : selon notre état d’esprit, nos pensées mais également notre corps grâce au système complexe et naturel de production d’hormones et de neurotransmetteurs. Notre corps produit certaines hormones et fabrique les ingrédients au bonheur et à notre bien-être. Certaines hormones sont appelées mêmes « hormones du bonheur » comme l’endorphine, bien connue des sportifs qui procure détente, calme et sensation de bien-être, elle est également produite par le rire. Il y a la dopamine qui est caractérisée par la récompense, se faire plaisir lorsque nous mangeons du sucré par exemple (le taux de dopamine chez une personne qui manque d’enthousiasme est très faible). La sérotonine qui est produite dans le processus du sommeil, l’appétit et le moral, vous imaginez bien qu’elle est très faible chez les dépressifs. Et une autre encore, l’ocytocine lié à l’attachement, le partage, la tendresse, le lien mère-enfant.
 
La production de ces hormones passe par des pratiques que vous connaissez déjà mais vous en êtes peut-être pas conscient. Il est recommandé de les pratiquer régulièrement et dans la durée. Idéalement, vous pouvez organiser vos journées et vos semaines afin d’y consacrer du temps, un temps uniquement pour vous.
 
Faire le plein de « vitamines V » V pour verte ou green en anglais :
C’est un ensemble des bienfaits combinés dans la nature, avec les plantes, les fleurs, le soleil et tous les éléments naturels que l’environnement nous propose. Cette vitamine a un impact non négligeable sur le corps et le mental.
Des chercheurs de l’université de Stanford, aux Etats-Unis, se sont intéressés aux bienfaits de la nature sur la santé mentale.
Ils se sont aperçus qu’une promenade de 90 minutes en forêt, dans un parc, ou autour d’un lac par exemple, permet de voir la vie de manière plus positive, et d’éviter de ruminer des pensées négatives.
 
Au scanner, la zone du cerveau liée aux pensées négatives est moindre après une promenade au vert, ce qui n’est pas le cas après une balade en milieu urbain. Et ces bénéfices surviennent dès la première promenade dans la nature.
 
C’est une bonne chose, car voir la vie en noir peut rapidement conduire à la dépression. Se promener dans la nature est un moyen de prévention facile et peu onéreux : de précédentes études ont déjà montré que cela diminuait l’apparition de troubles respiratoires et renforçait l’immunité.
Aller marcher, courir en pleine nature va favoriser la production des hormones de bien-être dans notre corps.
 
Jouez avec votre voix, chantez :
Regardez dans certaines cultures la danse, le chant et la musique sont très importants et font partie de la vie quotidienne. Cela permet non seulement de se retrouver, de partager des moments de joie et de rire et de lâcher prise …
 
D’un point de vue scientifique, les techniques de vibration vocale influencent les systèmes de notre corps (hormonal, cardiovasculaire, digestif, immunitaire et émotionnel) et la sécrétion des hormones du bien-être.
 
Vitamine T pour « tendresse » ou « toucher » :
La science a mis en évidence l’importance du toucher pour le bien-être et la santé. Car elle génère la production d’ocytocine dans notre corps qui est liée à l’attachement et à la tendresse. Ce moyen de communication et de partage affectif du toucher et de la tendresse est aussi important que des massages détentes.
 
Regardez le phénomène des « câlins », « Hugs », ces accolades respectueuses qui font du bien…
vous pouvez également prendre un arbre dans vos bras
 
Nourrissez les odeurs et les saveurs :
La science a démontré l’influence de l’odorat sur le comportement humain. Prenez le temps de porter à votre nez les fruits, les aliments, regardez les bienfaits des huiles essentielles avec l’aromathérapie. Si l’aromathérapie soigne par les plantes, l’aromachologie, elle, étudie l’influence des odeurs sur le comportement, l’humeur et de manière générale sur notre psychisme.
 
L’influence de l’odeur sur le comportement s’explique par le fait que l’odorat est le seul de nos cinq sens qui n’accède pas directement à notre conscience. En d’autres termes, quand nous respirons une fragrance, le message olfactif est perçu par notre inconscient. Il ne passe pas par la case « conscience », mais d’abord par le système limbique. Cette partie du cerveau est le siège de nos émotions – agressivité, peur, plaisir, etc. – jouant un rôle primordial dans notre comportement.
 
C’est aussi dans cette partie du cerveau que se forme la mémoire, ce qui expliquerait peut-être l’émergence de souvenirs par le simple fait de respirer un parfum.
 
Les informations résultant des odeurs que nous respirons sont analysées par notre cerveau sans que nous en ayons conscience. L’odeur déclenche des réactions physiologiques et une réponse qui peut être positive de plaisir (sentir une odeur de pain chaud par exemple) ou négative de fuite (sentir une odeur d’égout).
 
Méditez, relaxez-vous :
La méditation est un moyen de développer nos facultés de pleine conscience, c’est-à-dire de porter notre attention vers l’expérience de l’instant présent, sans jugement. Pendant la pratique méditative nous prenons ancrage dans la respiration et nous amenons notre conscience vers nos sensations physiques, ainsi que vers nos émotions et nos pensées. Une séance de méditation peut être courte ou longue, peut se pratiquer assis, couché ou en mouvements.
 
La méditation est pratiquée par les humains depuis des millénaires dans la recherche de sérénité et de paix. Depuis les années 1990, la pratique méditative a été progressivement introduite dans les soins médicaux et psychologiques. Elle a été intégrée dans des programmes de réduction du stress, puis, à partir des années 2000, également dans les thérapies de prévention de la rechute de la dépression.
 
Actuellement ces programmes sont pratiqués dans des centaines de centres hospitaliers au niveau mondial. Plusieurs études scientifiques ont montré l’efficacité de ces programmes et de nombreuses recherches sont en cours dans ce domaine. La méditation thérapeutique est devenue un outil contemporain de gestion des émotions.
 
Pratiquer la méditation laïque également appelée méditation pleine conscience, la relaxation, la sophrologie, le yoga, l’hypnose…permet de rééquilibrer le système nerveux et de stimuler la sécrétion des hormones du bien-être.
 
Pratiquez le rire :
Les bienfaits du rire sont aujourd’hui confirmés par les chercheurs. Il existe le yoga du rire, les clowns qui visitent les patients et apportent l’humour et la joie.
Le rire active la sécrétion des endorphines (hormones du bonheur) et de dopamine (le plaisir). Il amène à produire de l’ocytocine (interaction sociale positive et attachement) et synthétise la sérotonine (l’hormone qui régule notre humeur et lutte contre la dépression), En fait, il produit les 4 hormones. Le rire a des effets sur notre moral et il est communicatif
 
Il existe la thérapie par le rire :
Dès notre plus jeune âge, on rirait jusqu’à 300 fois par jour, sans raison, par pur plaisir. À l’âge adulte, ce serait moins de 20 fois par jour 1,2. Même si tous les chercheurs ne s’entendent pas sur ces données, il semble bien que l’école, le travail et les conventions sociales nous incitent peu à peu à devenir plus sérieux et à perdre notre capacité de rire spontanément. Dommage, car il est désormais démontré que l’humour et le rire sont excellents pour la santé, et constituent, entre autres, un bon antidote contre le stress.
 
Le rire permet d’oxygéner l’organisme, de réduire les tensions musculaires, de masser les côtes en plus de faire travailler le diaphragme. Cela favorise entre autres l’élimination des résidus présents dans les poumons et augmente la capacité respiratoire. Il semble que le fait de rire – que ce soit drôle ou non – pourrait contribuer à soigner toutes sortes de problèmes.
 
Il ne faut pas croire que nous rions uniquement lorsque c’est drôle. Au contraire, cela ne serait le cas que 1 fois sur 10, selon le neurobiologiste Robert Provine. Cet auteur de plusieurs livres étudie les mécanismes du rire depuis de nombreuses années. Ses observations l’ont amené à conclure que le rire exerce avant tout une fonction sociale, ce qui pourrait expliquer en partie son importance dans l’équilibre psychologique des personnes.
 
(Recherches + extraits Biocontact n° 309 – Février 2020 )
 
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